Un moment d'éternité

-Sers-moi fort… Prend moi dans tes bras…


Elle se sent si bien dans ses bras, qu’elle en a presque mal… Son amour
l’attire vers lui et elle s’abandonne à cette étreinte… Elle lui rend, se serrant fort contre son torse nu. Elle sent sa peau si douce, voit son regard si tendre… Elle ferme les yeux. Et dans ce lit, à cet instant, son esprit s’envole…

Elle sent sa main sur ses cheveux. De tendres caresses… Et elle se demande : Comment un être a-t-il pu créer cet instant pur, unique, resplendissant de bien-être… pour elle…

A leur tour ses pensées s’envolent et se perdent… Qu’importe, elle est dans les bras de l’être qu’elle aime le plus… qu’elle aime… tout simplement…

La tête sur son torse, elle rêve… Il la caresse sur le bras, l’effleurent doucement. Elle se sert plus fort contre lui… Elle ressemble à une petite fille accrocher à sa poupée… Elle se sert fort contre lui… Consciente qu’il
est sa bouée de sauvetage… Et elle a peur qu’on lui arrache… Peur d’être arrachée à ces bras qu’elle chérit plus que tout…

Il lui dégage tendrement une mèche de cheveux qui lui barrait le visage… Laissant traîner ses doigts sur sa joue en une douce caresse…



Plus rien n’existe… La maison dans laquelle elle se trouve, la chambre, le lit. Il n’existe plus rien. Seulement lui, sa tendresse et son amour…

Sa tête est vide de pensées. Elle, qui toujours pense, pour une fois, a la tête vide de toutes questions, de tous doutes… Il lui a permis ce répit, ce miracle… Il le lui a offert…

Son esprit s’engouffre dans le néant, il a quitté son corps… Son âme chevauche le long du fleuve tranquille de l’éternité… Son cœur se laisse bercer par cette mélodie lointaine semblable aux tambours… Ou est-ce le cœur de son aimé ? Comment savoir… Si loin de tout… Son néant est tendre comme le velours, son fleuve est chaud comme les rayons d’un soleil de printemps, sa musique est douce comme la peau de son amour…

Elle est là, immobile… comme morte. Seul son torse trahi le souffle de vie qui continue de couler en elle. Elle est là et ailleurs à la fois… Elle navigue sur cet océan qui précède toutes pensées, cet instant où rien n’existe… Où rien ne peut exister…

Une seconde ? Une minute ? Dix ? Non… Une éternité… Si courte…

-A quoi tu penses ?
-A rien… Pour la première fois de ma vie, je me sens si bien qu’il n’y a rien à penser…
« Merci… souffla-t-elle dans un murmure, une larme courant le long de sa joue

Arf... l'avais déjà vu sur Aeringor ça... il y a du bon, mais décidement je n'aime pas.

Des beaux sentiments, certes... ou peut-être joli conviendrait mieux dans ce contexte, de sentiment enfantin et très superficiel... une jolie facade en somme. J'interpretrais cette difficulté d'aller dans la profondeur du sentiment par un manque de maturité dans la reflexion sur le sujet, ou au moins dans la reflexion sur la façon de l'exprimer.

Et ces quelques sentiments, qui font le texte, ils sont passés, repassés, forçés à la gouache en couches craquelantes et bosselées. La première, malgré les quelques réserves évoquées ci-dessus, est jolie. La deuxième, un peu de trop. La troisième, déjà moche et ridée. Quand au suivantes, elle en deviennent presque obscènes.
Tu me pardonneras cette métaphore très directe, mais l'effet d'accumulation sur tout le texte, avec finalement les mêmes propos, les mêmes idées qui reviennent, ça donne un de ces flans spongieux chimiques colorés rose fluo que seul les anglais sont capables de manger. Et l'on sent presque les caries nous envahir tant le tout est sursaturé en glucose.
Je me souviens d'un prof disant que trop de piano tue le piano: ici je dirais que trop de mielleux tue les papilles.

Au final, un texte sans grande saveur, et sans profondeur réelle. Dommage...

lol eh ben! heureusement que je ne suis pas suceptible :p

je suis d'accord avec toi que ce texte n'a qu'un propos, et oui, je ne parle que d'un moment, et surement pas de la meilleure façon possible, mais je n'ai pu mieux faire au moment où j'ai ressenti le besoin de le coucher sur papier après l'avoir vécu. Peut-être le retoucherais-je un jour...

Cependant, je suis très loin d'être d'accord sur le fait que tu dise que ce sont des sentiments enfantins et superficiels... Alors oui, l'amour tout le monde en parle, tout le monde écrit sur ce sujet, mais jamais il ne sera le même pour chaque personne, c'est d'ailleurs pour cela que les textes "à l'eau de rose",quand on aime,on en lit, relit et rerelit à toutes les sauces...
L'amour est idéalisé par beaucoup de monde, et ce texte ne montre pas le contraire certe, mais ce n'est qu'une facette de ce que j'ai vécu...
J'aurais écrit toute une histoire du début à la fin et que tu me dise ça, j'aurais été d'accord car si c'est moi qui devait lire un texte idéalisé comme ça je penserais la même chose car rien n'est tout rose et encore moins l'amour, mais là, ce n'est qu'un instant. Et c'est cet instant dont je voulais parler, pas le reste, car c'est loin d'être aussi idéal.

Enfin, l'expression n'est en effet peut-être pas la bonne...

Je suis contente d'avoir eu ton opinion sur ce texte... miki!

Je parlais pas de l'amour en soi, bien sûr, mais de la façon dont tu le décris. L'amour est un sentiment très profond, qui reste, je trouve, superficiellement dépeint dans ton texte. C'est tout...

Bah écoute, j'en ai vu qu'en angleterre, de ça... ai oublié le nom, par ailleurs. Après je sais que c'est un calvaire pour moi qui supporte pas que c'est gélatineux.
Le concept s'est-il expatrié ? Je ne sais pas...

Ensuite, pas la peine de s'exiter non plus, hein... Il n'y a rien de grotesque là-dedans, cher charabia, vraiment. Après, Zaln, j'ai vu ses textes, et je sais qu'elle peut écrire très bien. Donc autant être un peu embêtant sur les détails...

Mon âme de prof est resorti, navré de t'avoir vexé en ne pensant pas pareil que toi. Après, aime ce texte, je n'y vois guère d'inconveniant, voir aucun, vois-tu. Chacun a ses gouts, et rien ne fait l'unanimité. Après, essayer de mettre le doigt sur ce qui a fait que l'on pense ce que l'on pense, c'est là que ça devient interessant.

Mais soit, tu aimes, alors aime sans frontière. On n'a qu'une vie pour ça Cet instant fragile où l'on est allongé dans les bras de l'être aimé, il est tout à fait respectable, et délicieux, je le sais moi aussi. Et je n'ai jamais manqué de respect à son idée, ni à la tendresse de la chose... mais à comment elle l'a écrit. Je ne prétendrais pas valoir bien mieux qu'un "très mauvais" comme commentaire si je me lançais là-dessus, c'est quelque chose de très délicat. J'en conviens aussi.

J'ai déjà beaucoup écrit et je sens que l'ennui commence à poindre. J'en viens donc au message final : critiquer un écrit n'est pas manquer de respect à son auteur, et l'agressivité de ton post m'incite à penser que tu n'as pas vraiment de leçons à me donner question respect.

Voilà, à bon entendeur...

Et bisous à Zal, que je remercie pour sa tolérance et son écoute, et qui a tous mes encouragements pour continuer à écrire (c'es pas pour rien que je l'ai integrée comme élève nanmého).

Petit proverbes pour vous deux :

Mieux vaut les critiques d'un seul que l'assentiment de mille.

Jolie le texte bravo

lol restez calme les amis! je suis pas suceptible, et j'aime les critiques, comme ça qu'on s'améliore
bon il faut aussi des encouragement sinon on baisse les bras, mais je lui en veux pas au tit Omi

un gros zoubi pour toi aussi

Si je t'envoie mes sujets de français tu peux me les faires??? LOL

bah c'est très beau ce texte!
t'inquiete, j'aime beaucoup!!! tres beau!!!
bravo!