[Rp one] Illusion

Les guerres avaient déchiré le pays. Les villes étaient tombées telles un chateau de cartes vacillant. Il n'en restait que des ruines. Le chaos, la corruption et le crime avaient même réduit en cendres les derniers hameaux jusqu'alors épargnés. Dans la capitale, les gravats d’immeubles abattus jonchaient le sol meurtri. Soudain, on entendit des cris interrompant un silence pesant. Ils provenaient d'une jeune femme pourchassée. Elle fuyait son ravisseur qui désirait l’abattre. Au loin, le tonnerre commençait à gronder. Les nuages se faisaient maintenant menaçants. « Pam ! » Ce son atroce annonça l'inévitable. La balle avait perforé l'épaule droite. La victime perdait son sang. Celui-ci s’écoulait déjà dans les rigoles inondées par tant de cruauté. Son corps rampa sur quelques mètres avant de s'arrêter. Il jonchait au milieu de la rue, entouré d’autres cadavres, tués tout aussi lâchement. Le coupable s’approchait d’un pas boiteux alors que la pluie s'était mise à tomber pleurant cette mort détestable.

Dans un lit bien douillet, un jeune homme se réveillait en sursaut. « Encore cet horrible cauchemar! » s'exclama-t-il. Chaque nuit, il revivait ce meurtre tragique. « Est-ce un rêve prémonitoire ? », s’inquiétait-il en secret. « Ne soit pas stupide ! », clamait-il aussitôt pour stopper cette réflexion grotesque « Et si jamais, j’avais raison…», avait-il fini par proclamer avant de refouler cette pensée. Cependant, c'était déjà trop tard. Les questions s'enchaînaient dans sa tête. Pourquoi risquer sa vie ? Qu'espérait-il obtenir en la sauvant ? La gloire et la renommé ? Ce ne sont là que des futilités. « Par amour » , répondait-il sur un ton distrait appréciant le souvenir de cette jeune fille.

Un soir, il s’assit sur un des bancs situés dans un parc à la périphérie. Le souffle du vent venait le chatouiller tendrement pendant qu’il somnolait. Il s’imaginait en train de la sauver des griffes de ce criminel. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes. Il allait d’une seconde à l’autre tomber dans un sommeil profond. Il y eut subitement un flash de lumière. Il s’éleva d’une dizaine de centimètres puis fut absorbé par une sorte de portail. Un bitume brûlant l'accueillit à son arrivé. Stupéfait parce qu’il venait de ce passé, il ne reconnut pas tout de suite cet environnement. Après une rapide observation de l’endroit, l’évidence vint d’elle-même. « Mon rêve se réalise » , déclara-t-il le coeur serré. Il distinguait les monticules de béton et de tôles froissées qui constituait l'ancienne cité. « Vite, dépêche-toi, elle a besoin de toi… », lui susurra une voix. Il ne perdit pas une minute de plus à contempler le décor et s’élança immédiatement. Il avait cette impression de déjà-vu qui l’aidait à se diriger à travers les allés.

Au détour d’une ruelle, il l’aperçut enfin. Elle était encore plus belle que dans ses visions. Ses cheveux étaient d’une couleur dorée étincelante. Ils flottaient avec grâces et voluptés. Une telle beauté l’avait totalement envoûté. Fort heureusement, la situation actuelle le rappela promptement à l’ordre. Le bruit des pas de cette brute résonnait non loin de là. Les minutes étaient donc comptées. Il s’approcha de la ravissante demoiselle afin de lui garantir protection et aide. Elle le suivit sans poser de questions. Sur son visage, on lisait la terreur et l’effroi. Tous deux s’enfoncèrent dans une vielle bâttisse jouant avec l’obscurité pour ne pas être vus. Le maudit personnage pénétra finalement dans l’immeuble le regard mauvais. Il pointait son revolver à gauche et à droite décrivant de grand cercle autour de lui.

« Le moment est venu de passer à l’action », chuchota-t-il à l’adresse de la belle. Prenant son courage à deux mains, ce bienfaiteur ramassa quelques cailloux. D’un geste vif, il les lança dans les décombres d'en face. Puis, il courut vers le ravisseur qui fouillait dans l'autre direction. En sautant sur cet individu, l’arme de celui-ci tomba au sol. La lutte s’engagea dès cet instant. Chacun jouant des poings pour battre l’autre. Le coup de grâce fut porté au menton. Il s’agissait d’un uppercut exécuté à la perfection. L'adversaire fit une courte pirouette avant de chuter brutalement.

Le héros brandissait le point en signe de victoire. Il était fou de joie. Il leva la tête vers le ciel pour remercier son ange gardien. Il sourit lentement lorsqu'il découvrit une éclaircie à l'horizon. Puis, il jeta son dévolu sur la rescapée. Elle était pendue à son cou depuis la fin du combat. Ils échangèrent un regard complice. Ils allaient s'embrasser. Son coeur battait à tout rompre. L’excitation grimpait de façon incontrôlable. Soudain, tout devint gluant. Il agita machinalement les mains devant lui. Un chien lui léchait le nez. L'animal se recula puis balança la queue espérant jouer avec cet homme accroupi. « Ce n’était donc qu’une illusion », lâcha-t-il un peu nostalgique de cet épopée irréelle.

Beau texte ! Tu veux une correction de mentorette?

Pourquoi pas lol, j'ai vu des fautes, mile excuses

Allez hop Dounette en mode mentorette !! Bisarre que ca se fasse sur mon fofo plutôt que sur Aeringor...




Les guerres avaient déchirées le pays. Les villes étaient tombées telles un chateau de cartes vacillant. Il n'en restait que des ruines. Le chaos, la corruption et le crime avaient même réduit en cendres les derniers hameaux jusqu'alors épargnés. Dans la capitale, les gravats d’immeubles abattus jonchaient le sol meurtri. Soudain, on entendit des cris interrompant un silence pesant. Ils provenaient d'une jeune femme pourchassée. Elle fuyait son ravisseur qui désirait l’abattre. Au loin, le tonnerre commençait à gronder. Les nuages se faisaient maintenant menaçants. « Pam ! » Ce son atroce annonça l'inévitable. La balle avait perforé l'épaule droite. La victime perdait son sang. Celui-ci s’écoulait déjà dans les rigoles inondées par tant de cruauté. Son corps rampa sur quelques mètres avant de s'arrêter. Il jonchait au milieu de la rue, entouré d’autres cadavres, tués tout aussi lâchement. Le coupable s’approchait d’un pas boiteux alors que la pluie s'était mise à tomber pleurant cette mort détestable.

Dans un lit bien douillet, un jeune homme se réveillait (reveilla) en sursaut. « Encore cet horrible cauchemar!» s'exclama-t-il ( inutile). Chaque nuit, il revivait ce meurtre tragique. « Est-ce un rêve prémonitoire ? », s’inquiétait-il en secret. « Ne soit pas stupide ! », clamait-il aussitôt pour stopper cette réflexion grotesque « Et si jamais, j’avais raison…», avait-il fini par proclamer avant de refouler cette pensée. Cependant, c'était déjà trop tard. Les questions s'enchaînaient dans sa tête. Pourquoi risquer sa vie ? Qu'espérait-il obtenir en la sauvant ? La gloire et la renommée ? Ce ne sont là que des futilités. « Par amour » , répondait-il sur un ton distrait appréciant le souvenir de cette jeune fille.

Un soir, il s’assit sur un des bancs situés dans un parc à la périphérie (de quoi?). Le souffle du vent venait le chatouiller tendrement pendant qu’il somnolait. Il s’imaginait en train de la sauver des griffes de ce criminel. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes. Il allait d’une seconde à l’autre tomber dans un sommeil profond. Il y eut subitement un flash de lumière. Il s’éleva d’une dizaine de centimètres puis fut absorbé par une sorte de portail. Un bitume brûlant l'accueillit à son arrivée. Stupéfait parce(par ce) qu’il (qui) venait de ce (se) passé (passer), il ne reconnut pas tout de suite cet environnement. Après une rapide observation de l’endroit, l’évidence vint d’elle-même. « Mon rêve se réalise » , déclara-t-il le coeur serré. Il distinguait les monticules de béton et de tôles froissées qui constituait l'ancienne cité. « Vite, dépêche-toi, elle a besoin de toi… », lui susurra une voix. Il ne perdit pas une minute de plus à contempler le décor et s’élança immédiatement. Il avait cette impression de déjà-vu qui l’aidait à se diriger à travers les allés.

Au détour d’une ruelle, il l’aperçut enfin. Elle était encore plus belle que dans ses visions. Ses cheveux étaient d’une couleur dorée étincelante. Ils flottaient avec grâces et voluptés (volupté). Une telle beauté l’avait totalement envoûté. Fort heureusement, la situation actuelle le rappela promptement à l’ordre. Le bruit des pas de cette brute résonnait non loin de là. Les minutes étaient donc comptées. Il s’approcha de la ravissante demoiselle afin de lui garantir protection et aide. Elle le suivit sans poser de questions. Sur son visage, on lisait la terreur et l’effroi. Tous deux s’enfoncèrent dans une vielle bâttisse (batisse) jouant avec l’obscurité pour ne pas être vus. Le maudit personnage pénétra finalement dans l’immeuble le regard mauvais. Il pointait son revolver à gauche et à droite décrivant de grand cercle autour de lui.

« Le moment est venu de passer à l’action », chuchota-t-il à l’adresse de la belle. Prenant son courage à deux mains, ce bienfaiteur ramassa quelques cailloux. D’un geste vif, il les lança dans les décombres d'en face. Puis, il courut vers le ravisseur qui fouillait dans l'autre direction. En sautant sur cet individu, l’arme de celui-ci tomba au sol. La lutte s’engagea dès cet instant. Chacun jouant des poings pour battre l’autre. Le coup de grâce fut porté au menton. Il s’agissait d’un uppercut exécuté à la perfection. L'adversaire fit une courte pirouette avant de chuter brutalement.

Le héros brandissait le point en signe de victoire. Il était fou de joie. Il leva la tête vers le ciel pour remercier son ange gardien. Il sourit lentement lorsqu'il découvrit une éclaircie à l'horizon. Puis, il jeta son dévolu sur la rescapée. Elle était pendue à son cou depuis la fin du combat. Ils échangèrent un regard complice. Ils allaient s'embrasser. Son coeur battait à tout rompre. L’excitation grimpait de façon incontrôlable. Soudain, tout devint gluant. Il agita machinalement les mains devant lui. Un chien lui léchait le nez. L'animal se recula puis balança la queue espérant jouer avec cet homme accroupi. « Ce n’était donc qu’une illusion », lâcha-t-il un peu nostalgique de cet épopée irréelle.




Remarques :

Citation :

Les villes étaient tombées telles un chateau de cartes vacillant

L'image est jolie, mais ici maladroitement employée. En effet, puisque DES villes sont tombées, il faut les comparer avec DES chateaux de carte vacillants...

Citation :

Le chaos, la corruption et le crime avaient même réduit en cendres les derniers hameaux jusqu'alors épargnés

Très jolie phrase, très chantante...bravo !

Citation :

Soudain, on entendit des cris interrompant un silence pesant

Petite maladresse...le mot "interrompant" est ici mal employé. Tu aurais pu mettre "déchirant", ou "percant"...
De plus, il nous manque un indicateur de lieu, il me semble. Tu passes du général ( les villes, les gravats...) à une scène très précise. Il manque quelque chose entre les deux, un mot, une image...

Ce paragraphe, décrivant la mort de la jeune femme, est très bien écrit. Cependant, l'emploi du passé, de l'imparfait, allourdit le texte. Essaie donc avec du présent... Après tout, pourquoi pas? Cette scène se déroule bien au moment de la narration !

Citation :

avait-il fini par proclamer avant de refouler cette pensée

"Proclamer"? tu te proclames souvent quelque chose toi ?!

Citation :

puis fut absorbé par une sorte de portail

"une sorte de"? C'est un treme parlé, à proscrire dans un texte. Si même toi tu sais pas, ne demande pas au lecteur d'imaginer à ta place.

Citation :

Puis, il jeta son dévolu sur la rescapée

roooo que c'est romantique....


Conclusion : Franchement, un très bon texte. Le thème est original, comme d'habitude, et tu ne parts pas dans tous les sens. On sent dès le début de la lecture que tu sais exactement où tu vas nous emmener.

Cependant, ton texte est vraiment emplit de maladresses. En effet, tu décris tellement les scènes qu'il est impossible au lecteur de se détacher du texte pour imaginer par lui-même. L'abondance des descriptions de scènes allourdi le texte.

Au contraire, tu ne prends pas suffisament le temps de donner des détails sur l'environement. Tu ne traces pas suffisamement les contours du tableau que le lecteur tente d'imaginer. Pourquoi ne pas mettre un mot sur l'odeur un peu piquante de la poussière de béton, pourquoi ne pas décrire l'immobilité terrifiante de l'air lorsque le jeune sauveur arrive dans la ville...

De même, le passage décrivant le vortex est bien trop nébuleux.

Conclusion : tu as une plume exellente, Yondaine, et nous allons bien nous amuser tous les deux. Pense à moins décrire les scènes d'action, et à plus tracer une ébauche d'environnement.

Un conseil : lorsque tu as fini ton texte, lis le à haute voix. Si tu accroches sur une phrase, un mot, c'est qu'il n'a pas sa place dans ton texte. Il faut alors modifier le passage pour que l'harmonie de ton texte soit parfaite. N'oublie pas qu'un beau texte est un texte chantant...

Bravo !

Youhou, vive la mentorette
Merci infiniment.
Je m'améliore en orthographe :p

Note prise dans un premier temps:
- odarat à développer.
- lire le texte à haute voix


ps: Quel travail...