L'espoir de Galéa.

(¯`•.¸(¯`•.¸¤ Boite à musique ¤¸.•´¯)¸.•´¯)

Introduction

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En ces temps reculés, l'univers était sûr et tranquille, le grondement des batailles, les tirs des bombardiers ou autres destructeurs n'étaient alors pas coutume ... C'était en endroit où il faisait encore bon vivre ...

Chose qui parait maintenant désuette et risible, présages et prophéties abondaient alors, et les gens y accordaient une réelle importance. Certains oracles avaient un sens, d’autres n’étaient que pure folie et d’autre encore étaient tellement ambigus qu’ils étaient invérifiables…

Il était alors coutume pour les familles nobles de demander à ce qu’on effectue des oracles pour les nouveaux-nés. En général, ces prophéties étaient bien souvent très vagues ou obscures, on en comprenait généralement le sens qu'une fois l'objet de la prédiction réalisée. Il semblait que les présages étaient volontairement confus, après tout, le passe temps favori des dieux, les maîtres de l’illusion, étaient bien de poser des pièges aux mortel…

Voici justement l’histoire d’une prophétie particulièrement sombre. Celle d’un de mes ancêtres transmise de père en fils dans ma famille :




L'Espoir de Galéa

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A cette époque lointaine, un enfant naquit dans la famille dirigeante d'une modeste planète de l'univers : Galéa, la cité arc-en-ciel, ainsi appelée en raison des nombreuses fontaines avoisinant le palais royal, le soir venu la lumière directe des trois soleils couchant se reflétaient dans l'eau créant ainsi un éphémère jeu de milles couleurs semblant comme flotter dans l'air... Ce phénomène météorologique très rare était apparemment dû à l'atmosphère très faible de la planète.

Ce fut une naissance difficile. La mère délirait et était mourante au moment de l’accouchement. Quand son fils vint au monde elle chanta puis mourut :



Le garçon appelé Mandras, était véritablement extraordinaire. Il ne fût jamais malade et ne s’égratigna jamais de toute son enfance. Il était plutôt intelligent et assez fort ce qui, combiné à son invulnérabilité, pousse nombres de gens à l’appeler d’après la prophétie de sa mère : « l’Espoir de Galéa ». Naturellement quiconque porte ce nom devient forcément arrogant et il se fit rapidement des ennemis.




Le ravisseur

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Le plus redoutable d’entre eux fût sans nul doute, son cousin, Thanarion, qui avait enduré les nombreux abus de Mandras. Notamment un exil forcé dans une lointaine contrée pour continuer ses études auprès d’un sage ermite.
La seule fois que Thanarion revint en sa Galéa natale depuis son exil, fût pour la mort de son père, le roi. Thanarion était assez âgé que pour monter sur le trône et prendre la place de son père mais… Mandras revendiquait également cette place, prétextant que son cousin avait été éloigné trop longtemps de Galéa et qu’il ne saurait comprendre aussi bien que lui la politique du royaume.

La majorité du conseil approuva Mandras ne voulant s’opposer à la volonté divine.




Préparatifs (opposés)

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Thanarion, couvert de honte par cette infamie, revendiqua le droit d’affronter son cousin pour le trône. Personne ne pensait qu’il pourrait l’emporter mais on décida que le combat aurait lieu le lendemain matin dans l’arène de la cité.
Cette nuit la, Mandras organisa une grande fête en l'honneur de sa future victoire.
Pendant ce temps, Thanarion se rendit avec ses rares amis à lui être resté fidèle dans la modeste batisse qui l'abritait depuis que les portes du chateau lui était fermées. Ils discutaient avec angoisse du duel du lendemain lorsque son vieux professeur se présenta au portes de la maisonnette délabrée. Il était fier de son élève, assez fier que pour l’accompagner à travers tout le royaume. Il voulait savoir pourquoi tout le monde était si peu confiant quant aux chances de Thanarion d’être vainqueur. Ils lui expliquèrent alors l’étrange bénédiction de Mandras et la nature de la prophétie de sa mère

« S’il ne peut être affecté par la maladie, le poison, la magie et que son sang ne peut-être versé, quel espoir puis-je avoir de le vaincre ? » se lamenta Thanarion

« Saissez de pleurnicher, n’avez vous donc rien retenu de mes enseignements ??? Ne pouvez-vous trouver aucune arme qui puisse tuer sans verser le sang ? Les flèches et l’épée sont-elles les seules armes de votre arsenal ? »

Thanarion se rappella parfaitement de quoi son maître voulait parler, mais cela paraissait absurde. Non seulement absurde mais aussi pathétique et primitif. Mais c’était son seul espoir. Toute la nuit Nante l’entraîna dans son maniement et ses techniques. Il lui montra différents coups et postures que ses nombreuses années passées dans la foret lui avait enseigné.




Combat final

[...]

Les cousins s’affrontèrent le lendemain matin et jamais combattants n’avaient l’air si inégaux. L’entrée de Mandras souleva un tonnerre d’applaudissements. Car, non seulement il était aimé en tant qu’espoir de Galea, mais aussi parce que sa victoire ne faisait aucun doute et tous voulaient lui plaire. Son armure étincelante et son épée faisait l’admiration des spectateurs…
Par contre Thanarion surprit tout le monde et il n’y eut que quelques applaudissements polis quand il arriva. Il vint paré et armé comme un barbare.

Comme le vieil ermite le lui avait suggéré, Thanarion fit en sorte que Mandras l’attaque en premier. « l’Espoir de Galea » était impatient d’en finir avec ce combat et fit tout pour le terminer rapidement. La lame de Mandra frappa le torse de Thanarion mais pas assez profondément. Avant qu’il ne puisse dégager son épée, Thanarion le repoussa avec sa propre arme quand ce dernier attaqua et blessa Mandras… « l’Espoir de Galea » fut tellement surpris de sentir la douleur pour la première fois de sa vie, qu’il en laissa tomber son épée….

Moins j’en dirai sur la fin du combat mieux cela vaudra. Disons juste que Thanarion, avec un simple gourdin, massacra Mandras sans verser le sang….

Thanarion prit place auprès des autre officiers et l’on décréta que l’on avait mal interprété la phrase « Il apportera l’espoir à la guilde des Horus ». Cet espoir faisait référence à Thanarion, pas à Mandras.
Après tout, si Mandras n’avait pas tenté de ravir le trône à son cousin, Thanarion n’étant pas très ambitieux aurait pu ne pas vouloir la conserver.
Cela peut certainement se comprendre ainsi…




[HRP] Vu que c'est l'ère du RP En voici en que j'avais fait il y a quelques années et que j'ai retrouvé il y a peu, un peu par hasard. J'en avais même presque oublié l'existence lol (Pour la petite histoire je l'avais posté sur le forum de ma guilde de guilds wars )

Je l'ai beaucoup retravaillé (j'ai pratiquement tout ré-écrit) et adapté à l'univers Ogamien ( ca par contre c'était chose facile vu que je n'en parle que dans l'intro )

Loin de moi l'idée d'égaler le talent de Dounette, Charabia, etc j'espère juste que vous apprécierez et que j'aurai réussi à vous distraire quelques instants !!! J'attends vos critique pour m'améliorer avec impacience [/HRP]

Mais que c'est beau !!! J'adore vraiment ! vraiment ! Magnifique !!!! Il est long mais se lis très vite !!!!

Lecture très plaisante.
Bonne utilisation des sous-titres pour différencier les grandes étapes du récit.

Dommage d'avoir pris le choix de ne pas nous expliquer le combat.
J'aurais voulu entendre les cris de stupeur venant de la foule quant son héros était à terre. ^^